I. Ce texte est constitué de l’expression d’un état d’âme Le discours est entièrement tourné vers le personnage et ce qu’il ressent. 1. Omniprésence du « moi », égocentrisme :compter les occurrences du pronom personnel « je » et les autres marques de la présence du locuteur 2. Ce personnage exprime ses émotions, son intériorité « ma rêverie », « je me figurais », « semblait me dire », « possédé par le démon de mon cœur » : toutes ces expressions renvoient à l’imagination du personnage. 3. Cet état d’esprit s’inscrit dans la durée, il s’agit de sentiments habituels du narrateur. Le récit d’une expérience répétée : « le jour » signifie une habitude, « tous les jours » ; imparfait qui traduit une habitude dans le passé ; « souvent » répété deux fois insiste sur l’aspect répétitif (et même générateur d’ennui ?) de cette répétition.

BPT : Ce texte est centré sur le personnage-narrateur qui exprime des sentiments qui l’habitent depuis longtemps. L’évocation de la nature est intimement liée à l’expression de cette intériorité du personnage. (ou bien Quels sont les liens entre ce « moi » romantique et la Nature ?)

II. Un rapport particulier à la Nature 1. Point de départ, support de sa « rêverie ». La vision de la nature qui est donnée dans ce texte est à l’image des sentiments du locuteur. La nature est le reflet des sentiments du narrateur : champ lexical de la sécheresse, de la mort. 2. La nature est sa complice. Il dialogue avec elle. 3. Le locuteur subit l’action des éléments : du « clocher solitaire »qui« a souvent attiré (s)es regards », d’un «secret instinct » qui « (l)e tourmentait », d’une « voix du ciel » qui « semblait (lui) dire ». Il va même jusqu’à devenir son objet passif qui n’est plus sensible à ses attaques : « insensible… »

BPT : Le rapport de René avec la nature est ambigu. La nature est à la fois sa complice : c’est