Tout d’abord, à la ligne 9, nous pouvons remarquer une comparaison : « le mur du quais, abrupt, confus, mêlé à la vapeur, tout de suite dérobé, faisait l’effet d’un escarpement de l’infini. ». Le comparé est le mur et le comparant est « l’escarpement de l’infini ». De plus l’outil de comparaison est « faisait l’effet de » et tous les points communs sont mentionnés par l’auteur : le mur et cette descente sont raides (« abrupt ») et brouillés (« confus, mêlé à la vapeur »). Egalement, à la ligne 14, nous trouvons « chuchotement du flot » qui est une personnification. Le bruit de l’eau est, comme un humain, en train de murmurer alors que nous savons qu’un liquide ne peut pas parler. L’auteur introduit un son faible et continu au fleuve. Enfin, à la ligne 24, nous notons le mot « ténèbres » dans une métaphore. Le comparé est évidemment l’eau de la Seine, et le comparant est les enfers. Bien sûr il n’y a pas de d’outil de comparaison ici, et le point commun réside dans l’inquiétant et l’obscurité du lieu.

Sujet d’écriture :

I. L’atmosphère du lieu 1. L’ obscurité 2. La perte des repères provoquée 3. Les fantasmes imaginés
II. Registre fantastique III. Sentiments 1. Vis à vis du drame 2. Vis à vis de Javert

Introduction : Hugo, dans Les Misérables (1862), fait des bords du fleuve le cadre des derniers moments de l’inspecteur Javert. Celui-ci vient de laisser échapper Valjean, l’ancien bagnard qu’il traque depuis le début du livre. ce geste de reconnaisance est pour l’inspecteur, une faute grave...
-Le thème de la misère sous toutes ses formes tient beaucoup à coeur à Victor Hugo. C’est un passage clef du romans car ce sont les derniers instants de la vie de javert.

Ce texte est un extrait du roman de Victor Hugo qui s’intitule « Les misérables » écrit en 1862. La scène se présente au bord de la Seine où l’inspecteur Javert est à deux doigts de sauter dans l’abysse des profondeurs.

Tout d’abord, l’atmosphère du lieu est