Commentaire sur "sonnet pour hélène"
Ronsard ( 1524-1585) : il fait parti de l'école de la Pleiade. Il est issu d'une famille très privilégiée. Il grandit à la cours. Et voilà un exemple typique de quelqu'un qui fait parti de la cours. Il est le poète officiel de la cours de Francois 1er.
Ronsard a été chargé par la reine Catherine de Médicis de consoler par des poèmes une jeune fille noble qui est sa demoiselle d'honneur. Cette jeune fille s'appelle Hélène de Surgères. Hélène est donc devenue quelque part sa muse. Il lui dédie tout un ensemble de poèmes qui sont rassemblés sous le titre de Sonnet pour Hélène. Ici c'est le sonnet n°65 du second livre des amours.
Pb: comment Ronsard profite-t-il de toutes les ressources du sonnet pour mettre en scène la femme aimée ?
I. La relation poète / Interlocutrice Hélène.
1. La situation d'énonciation.
On a un "je" qui s'adresse à un "tu" sur un mode assez familier, il n'y'a pas de vouvoiement. C'est une poésie d'apostrophe. On remarque qu'il n'y'a qu'un seul adjectif possessif commun qui réunit les 2 personnes : c'est "nos" , sinon "je" et "tu" sont assez séparés. On a pas de cadre spatio-temporel précis. On a seulement quelques renseignements : il loge chez le roi donc on peut s'imaginer une époque. Mais nous sommes un peu hors temps ( ne vieillit pas ) dans la mesure où c'est le présent de l'indicatif qui domine ce qui donne à ce qui est rapporté un caractère immuable ( qui ne change pas ).
Les deux premiers quatrains commencent par le pronom "je" alors que les deux tercets commencent par le "tu". Il y'a une différence entre le bas et le haut : Hélène est au cieux pendant que Ronsard est sur terre. Il y'a aussi la différence d'âge qui est mise en évidence par l'architecture du texte ainsi que par le 2eme quatrain.
2. Le mélange du niveau de langue et son effet.
L'alexandrin convient lorsque l'on exprime quelque chose de grand , de beau , de solennel. On