Commentaire composé le reve de d'emile zola
» (l. 55-56). De même, « après ce préambule » ou encore « presque mot pour mot » (l. 40 -41) introduisent une forme de limite de l’écriture qui fait d’elle un poison : l’écriture est un processus fini, de fait, il induit la nécessité d’un choix. La parole n’est pas uniquement textée, une infinité d’éléments participent de sa constitution : le texte, certes, mais aussi l’intonation de l’orateur, le contexte de l’expression ou encore les réactions de l’auditoire (qui sont à la fois …afficher plus de contenu…
62-65) : cette différence, en réalité, n’existe pas dans le vivant au sein duquel les structures ne peuvent être aussi définies, en effet, si, comme le dit Bordeu, nous sommes des animaux continus, nous sommes composés d’animaux polypeux, les cellules, nous portons donc en nous à la fois la contiguïté et la continuité. De même, l’histoire des siamoises rapportée par Bordeu comporte un détail assez significatif : en effet, dans « qui sont mortes à quelques minutes l’une de l’autre » (l. 90), l’emploi du complément circonstanciel « à quelque minutes l’une de l’autre » apporte une précision primordiale. En