Commentaire composé l'incipit de l'attaque du moulin
En effet, c’est lui qu’on décrit dans les deux premiers paragraphes, suivi de ses alentours. Pour le définir, Zola utilise majoritairement des adjectifs mélioratifs comme « égayait », « empanaché », et le définit en quelque sorte comme l’âme de cet endroit, ce « coin de verdure folle », notamment représenté par le « tic-tac » de sa roue, qui représente un cœur qui bat. Il est également mis en valeur par son ancienneté : présenté comme le bâtiment le plus vieux du village, on lui accorde une certaine majesté, notamment par la comparaison hyperbolique de la « bâtisse vieille comme le monde » ou la personnification de la roue du moulin que nous verrons en détail plus tard. Le moulin est donc bien au centre de la description et nous verrons …afficher plus de contenu…
Le caractère unique de ce moulin est renforcé par la personnification de la roue.Plus qu’une simple description, on retrouve une personnification de la roue du moulin au cours de ce texte avec une comparaison de celle-ci à une « fidèle servante » (l.5) ce qui souligne l’ancienneté, l’importance et la fidélité de la roue et lui attribue des caractéristiques humaines. Zola dit ensuite « la roue en paraissait plus gaie » (l.10) pour renforcer cette personnification en lui attribuant une émotion. Enfin, le lien entre le père Merlier et le moulin peut faire penser à un lien que l’on verrait entre deux humains de par leur proximité avec des citations comme « il raccommodait l’ancienne » (l.8). Le moulin a donc plus que une simple roue car celle-ci est personnifiée. Nous allons