DEVELOPPEMENT DE L’AXE ІІ:

Support: LA NUIT DU QUATRE – HUGO.
Une scène pathétique et émouvante dans sa simplicité.

La scène à laquelle nous assistions, est une scène émouvante et pathétique, propre à émouvoir le lecteur.
Le cadre est simple et sobre. Nous ne savons rien du logis ou se trouvent les personnages, mais quelques touches suffisent à peindre un intérieur modeste et accueillant. Les quatres adjectifs descriptifs du v.2 « propre, humble, paisible, honnête »posent un cadre dépouille et propre. Le dernier adjectif apporte une nuance morale propre à nous rendre les héros proches et sympathiques.
D’autres détails précisent un peu ce décor vague. Un « rameau bénit » orne un portrait, une armoire en noyer et une cheminée qui diffuse un peu de chaleur à cet endroit froid ou la mort est omniprésente. Ces notations aident le lecteur à se représenter un décor pauvre, composé d’éléments qui peuvent se trouver dans tout foyer humble.
De même que le décor revoie à une certaine généralité, les deux personnages principaux de cette scène sont a la fois présents et absents. L’enfant n’est pas décrit, il n’est évoque qu’a travers la mort qi l’a fauche. Que sait-on de cet enfant? Sa bouche est « entrouverte », son visage est « pâle », ses bras « pendent », toutes ces indications nous renvoient à la mort, une mort qui défigure ce pauvre petit être.
Le personnage de la grand-mère est lui aussi pathétique. Celle-ci est désignée par « une vielle grand-mère », puis à deux reprises par « l’aïeul ».
Il est encore question de ses « vielles mains », cette femme symbolise toutes les femmes qui ont perdu un petits-enfants ou un enfant. Ses paroles, malgré leur simplicité, sont touchantes voire poignante.
La mort de son petit fils la dépasse, son désarroi est immense, et sa peine indescriptible.
La jeunesse de l’enfant le prédispose à vivre. La vieillesse de la femme aurait dû lui épargner la perte de son petit-fils de sept ans.
Quelques témoins assistent à la scène, ce