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3032 mots 13 pages
commentaire du texte de Malebranche sur le danger de l'imagination

Introduction
Nicolas Malebranche est né en 1638, d'une famille de parlementaires parisiens. Il étudie la philosophie d'Aristote, puis la théologie à la Sorbonne. Il entre à la congrégation de l'Oratoire en 1659. On y cultivait Aristote, Saint Augustin et Platon. Malebranche est ordonné prêtre en 1664. Cette même année, il découvre le Traité de l'homme de Descartes (Voici ce que l’écrivain Fontenelle qui l’a bien connu en dit : « Un jour où il passait rue Saint-Jacques, un libraire lui présenta le Traité de l'homme de M. Descartes, qui venait de paraître. Il avait 26 ans et ne connaissait Descartes que de nom et par quelques objections de ses cahiers de philosophie. Il se mit à feuilleter le livre, et fut frappé comme d’une lumière qui en sortit toute nouvelle à ses yeux. Il entrevit une science dont il n’avait point d’idée, et sentit qu’elle lui convenait. Il acheta ce livre, le lut avec empressement, et, ce qu’on aura peut-être peine à croire, avec un tel transport qu’il lui prenait des battements de cœur qui l’obligeaient quelquefois d’interrompre sa lecture ».). Il en est extasié et se consacre dès lors à la philosophie. En 1674, il publie le traité philosophique et médical De la recherche de la Vérité, ouvrage marqué par la vision cartésienne de l’homme conçu comme une mécanique bien précise, susceptible d’être déréglée, notamment par les perceptions, les sensations et l’imagination. Les deux premières sont étudiées dans le 1er livre du traité, tandis que le 2ème livre de la recherche de la vérité s’offre comme un traité consacré aux puissances de dérèglement de l’imagination. Cette capacité à se former des images mentales naît du corps (comme les perceptions et les sensations…) et empêche l’homme d’user de sa raison. Dans l’extrait étudié, Malebranche entend développer une démonstration rigoureuse qui emprunte à une terminologie cartésienne et au discours médical de l’époque. Il s’agit

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