Communication de crise air france
* Rappel du contexte
Le 1er juin 2009, le vol AF 447 en provenance de Paris et à destination de Rio disparaît au-dessus de l’Atlantique. C’est donc une catastrophe aérienne constitutive d’un drame à caractère collectif à laquelle la cellule de crise d’Air France doit faire face.
Un événement qui peut constituer ce qui peut arriver de pire à une compagnie aérienne : la perte d’un avion, de ses passagers et de son équipage (au total : 228 personnes) ; c’est-à-dire un incident rare concrétisant la quasi unique cristallisation possible du grand public vis-à-vis du transport aérien.
Il est à noter qu’Air France avait déjà fait l’expérience de cette situation, notamment à travers la gestion de crise de cas comme celui du mont Saint-Odile (1992) ou du Concorde (2000).
Facteurs d’attractivité médiatique :
* événement spectaculaire à forte visibilité / images fortes pour la TV ; * dimension émotionnelle forte ; * événement inhabituel ; * saisonnalité (période estivale) ; * un drame à la croisée de deux mythologies nationales (Airbus et Air France) ; * durée : le problème ne sera pas résolu dans les 24/48h (enquête etc) ; * médias présents sur les lieux.
Conséquences : assaut sur l’entreprise / flux exceptionnel de demandes / cadre légal strict à respecter.
« Au niveau humain, Air France a eu une bonne gestion surtout dans la compassion pour la douleur des familles. Par contre, au niveau technique, il y a eu une mauvaise répartition des rôles. Dès le début de ce drame, la défaillance des sondes dites "Pitot" du nom de son inventeur a été évoquée. Air France n'a pas su se positionner par rapport à Airbus, par rapport aux fabricants des sondes : qui fait quoi ? qui utilise quoi ? Cette erreur aurait pu coûter plus cher au groupe. » (Véronique Sartre)
http://bit.ly/fUjDWG
* Communication mise en œuvre par Air France
http://bit.ly/fcSyP8 - 24 CP ou