Conscience
C’est celle qui est évoquée dans des expressions comme perdre conscience, ou, à l'inverse, prendre conscience.
Chez l'homme, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Age), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de cette faculté représentative des animaux et, en particulier, de l'homme dans son œuvre principale et magistrale, Le monde comme volonté et comme représentation.
Représentation de sa propre existence[modifier]La conscience est "un fait" au sens où Descartes, dans les Méditations Métaphysiques laisse entendre que "l'âme est un rapport à soi". L'examen de la conscience suppose ainsi le doute méthodique comme la façon première d'entrer dans un rapport à soi non erroné.
Dans un sens plus "individualiste", la conscience peut aussi correspondre à une représentation, même très simplifiée, de sa propre existence. On parle alors de conscience de soi, ou de conscience réflexive, en anglais self-awareness.
On l’attribue au moins aux grands singes hominoïdés comme le sont par exemple les humains, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans. Il semble assez raisonnable de l'étendre aussi aux dauphins et aux éléphants qui disposent de capacités cognitives et affectives avancées.
La conscience dans ce second sens, implique celle du premier, puisque « se connaître », signifie nécessairement « se connaître dans ses rapports au monde » (y compris d’autres êtres potentiellement doués de