Corps des ponts et chaussées
Le décret du 10 septembre 2009 a créé le corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF). Ce corps résulte de la fusion de deux corps d’ingénieurs, celui des ponts et chaussées et celui du génie rural, des eaux et des forêts. Un peu d’histoire
Les deux corps fusionnés ont des racines très anciennes : • les termes « eaux et forêts » apparaissent dans une ordonnance de Philippe-Auguste en 1219 et une ordonnance de Philippe le Bel de 1291 définit le rôle d’enquêteur spécialisé des officiers des eaux et des forêts qui deviendront plus tard ingénieurs ; • le corps des ponts et chaussées a été créé par le Régent en 1716 ; l’école des ponts et chaussées a été fondée par Daniel-Charles Trudaine et Jean-Rodolphe Perronet en 1747 ; c’est, semble-t-il, la plus ancienne école d’ingénieurs au monde ; • le service spécial de l’hydraulique, créé en 1848, est un service du génie rural avant la lettre qui est rattaché au ministère de d’agriculture en 1881. A partir de 1903, sont créés les corps et services des améliorations agricoles qui se muent en corps et services du génie rural en 1918.
Pourquoi une fusion
Le corps des ponts et chaussées et celui du génie rural, des eaux et des forêts étaient déjà le résultat de fusions anciennes et de deux plus récentes : • le corps des ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts (décret du 22 février 2002) résultait de la fusion de deux corps : les ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts et les ingénieurs d’agronomie ; • le corps des ponts et chaussées (décret du 16 avril 2002) résultait de la fusion de quatre corps : les ingénieurs de l’aviation civile, les ingénieurs de la météorologie, les ingénieurs géographes et les ingénieurs des ponts et chaussées. Du fait d’un recrutement plus équilibré depuis une vingtaine d’années, les femmes représentent aujourd’hui 25% des effectifs du corps. Dans les dernières promotions recrutées, plus du tiers des nouveaux