Corpus Dissert
L'évocation de l'être aimé construit chacun des textes du corpus, qui de
P.Ronsard, V.Hugo et G.Goffette s’offre au souvenir ou à une découverte de leur amour. Nous verrons en quoi ces trois poèmes énoncent l'être aimé.
P.Ronsard, dans “L’autre jour que j'étais…” nous relate sa rencontre amoureuse.
Les répétitions des mots “yeux”(v. 3,4,11,13) et “main”(v. 10 et 11), nous indique ses critères de beauté. Il compare d'ailleurs son regard à “un éclat de foudre”(v. 3). Victor
Hugo partage le champ lexical de l’amour avec ces stéréotypes “l’odeur des fleurs, la nuit tombait, le printemps, chanter son hymne doux” dans “Hier Soir”. Le poète rédige son poème en émettant une hyperbole de l'être aime, comme dans le vers 4 et 5 “Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse;
Les astres rayonnaient, moins que votre regard.”
Ces différentes figures de styles rappellent le mouvement romantique cher à V.Hugo. Il vouvoie cette personne “votre jeunesse”, soulignant le respect de l’auteur et donc son exaltation à l'égard de son amant. Le poème de G.Goffette, “Tant de choses” souligne la nonchalence de sa bienaimée par le champ lexical de la nature morte, “l’herbe”,
“boue”, des oiseaux, les parterres de roses, le pommier et la terre”. On aperçoit aussi une personnification du parasol “souffrir le beau parasol rouge et rouille”. Tout ceci est causé par l’indigence ou la distraction de cette dernière. Sa seule activité consistait à regarder le courant d’air dans sa maison, ne trouvant même pas l'énergie pour fermer la fenêtre. Le temps nous donne une indication sur l'être chéri du poète. Ronsard emploie un présent de narration pour raconter et nous énonce que sa rencontre a eu lieu quelques jours auparavant “L’autre jour”. Hugo donne quant à lui, une description très précise de la scène “Hier”. De plus le texte est écrit au présent narratif. Dans “Tant de choses”, le poète évoque une personne décrite comme étant lymphatique. Elle est