Correspondance iv des fleurs du mal
La comparaison est donc la figure principale de ce sonnet, qui permet d’exprimer sa théorie par le biais de l’analogie. Cela est à mettre en lien avec le titre du sonnet : Les Correspondances. Il s’agit de mettre en évidence les liens entre les éléments disparates du monde, qui sous l’apparente diversité et désordre du monde matériel attestent de son « unité ». Celle-ci est mise à la rime et le vers7 « Vaste comme la nuit et comme la clarté » affirme sont caractère d’évidence mystérieuse. Cette unité est également comparée à « de longs échos qui de loin se confondent ». La rime « confondent » / « répondent » atteste également des liens à la fois confus et néanmoins perceptibles par l’âme humaine qui unissent les éléments de la nature. La théorie des synesthésies apparaît au moment de la chute de la strophe : « Les parfums, les couleurs et les sons de répondent ». Ce vers 8 …afficher plus de contenu…
Au vers 11 on observe un effet de fort contraste marqué par l’apparition d’un tiret qui marque le passage à « d’autres » parfums et à une autre réalité : celle du monde spirituel auquel les correspondances verticales nous élèvent. . L’accumulation des trois adjectifs souligne le passage à une expérience plus complexe : les parfums « corrompus » signifient des parfums plus travaillés, transformés, tout en renvoyant à la notion de péché. C’est pourquoi ils sont plus « riches » et plus « triomphant ». Ici la sensation est mise en relation avec des « idées » de l’ordre de la morale et de la religion. Le vers 12 associe ces parfums au monde spirituel ouvert sur « l’infini » et capable d’ « expansion » : une sorte de dilatation dans l’espace que la diérèse valorise. Le vers 13 illustre cette idée par une énumération d’exemple de ces parfums particuliers, issus