corrigé culture communication 2011
COMMUNICATION
Épreuve E1 – Cultures de la communication
Proposition de corrigé
Première partie
1. Les deux conceptions de l’information journalistique que Perec oppose
Dans L’infra-ordinaire, Georges Perec oppose deux conceptions de l’information journalistique. Il regrette en effet que le journalisme ne s’intéresse qu’à l’événement, au sensationnel : « les raz-de-marée, les éruptions volcaniques, les tours qui s’écroulent, les incendies de forêts, les tunnels qui s’effondrent ». Ce goût pour « l’extra-ordinaire » nous éloigne, selon lui, de l’essentiel, de « ce qui se passe vraiment » : « ce que [les journaux] racontent (…) ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser ».
Perec en appelle alors à un journalisme du journalier, du banal, de « l’infra-ordinaire » qui donne un sens aux « choses communes » que nous vivons sans plus les voir. Ce sont elles qui selon lui ont une importance. L’événement sensationnel n’est qu’un brusque révélateur du quotidien : « le scandale n’est pas le grisou, c’est le travail dans les mines ». C’est ce quotidien que le journaliste doit chercher à mettre en lumière.
Commentaire
La réponse est entièrement rédigée et structurée en paragraphes. Elle reformule le texte et s’appuie sur des citations correctement insérées (rappelez-vous les techniques de commentaire de texte de 1re).
2. « Le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire »
Faut-il absolument, pour accrocher l’attention du prospect et favoriser la mémorisation du produit, imaginer des campagnes de communication s’appuyant sur des éléments extraordinaires. La représentation du quotidien n’a-t-elle pas, au contraire, de nombreux avantages en matière de publicité ?
La publicité tire souvent sa force de l’utilisation d’éléments étrangers à la vie quotidienne du prospect. Les égéries associées à des marques ont pour effet de sortir ces dernières de la banalité et de promettre