Courreur des bois

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Au cours du 17e siècle en Nouvelle-France, le commerce des fourrures a commencé à ralentir à cause de la menace iroquoise qui empêchait la circulation des biens et empêchait les Amérindiens d’amener les fourrures aux Canadiens-Français. Ce qui a amené l’apparition d’un nouveau groupe socio-économique appelé les coureurs de bois. La plupart de ces hommes n’avaient pas de permis de traite.
Leur travail consistait à aller chercher les fourrures chez les tribus amérindiennes qui vivaient dans les régions très éloignées. C’étaient les amérindiens qui trouvaient les animaux, les piégeaient, les nettoyaient et, dans certain cas, ils portaient leur peau pour l’assouplir. Beaucoup de coureurs étaient de colons qui délaissaient leur terre pour retrouver le goût de l’aventure et gagner de l’argent rapidement. Ils étaient à l’emploi d’un traiteur. Un traiteur était celui qui achetait les fourrures pour les envoyer en France. Le travail de coureur des bois étaient très dangereux et pénible. Il fallait être en très bon forme physique. Ils pouvaient partir en voyage pour un période de 12 à 18 mois et parcourir plus de 2500 km en canot et à pied. Chaque coureur possédait un fusil, des munitions, un couteau et quelques provisions pour se nourrir.

Les marchandises pour l’échange des fourrures au moment du troc étaient principalement des fusils, des haches, des couvertures, des chaudières ainsi que de l’alcool mais le clergé s’opposa au commerce de l’alcool car ça créait beaucoup de dommages aux amérindiens. Leur journée de travail pouvait durer plus de 18 heures. Ils arrêtaient seulement pour manger et dormir. Ils se rendaient directement chez les Amérindiens pour échanger leur marchandises contre des peaux. Ils faisaient du troc pour obtenir des fourrures de castor, de renard, de vison, de loup, d’ours et d’orignal. Ils passaient l’hiver entier dans les villages amérindiens. L’Hiver était la meilleure saison pour la chasse car le pelage des animaux était plus épais et plus

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