cours droit de la famille l1
Bibliographie
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Droit de la famille, Patrick Courbe, édition Sirey 2010
Droit de la famille, Alain Bénabent, Monchrestien édition 2010
La famille, Philippe Malaurie et Hugues Fulchiron, édition Defrenois Eds 2009
Jurisprudence civile - La famille, Laetitia Antonini-Cochin, collection Carrés Gualino 2010
Introduction
• On dit que le droit de la famille est le droit de la vie. En effet, le droit de la famille est le droit de la naissance, de l’enfance, des coups de foudre, du mariage. Il est également le droit des parents, des grands-parents, mais aussi le droit des sentiments perdus et des désillusions, des querelles, des séparations. Les termes « droit » et « famille » paraissent antinomiques parce qu’on dit que le droit est une contrainte organisée, alors que la famille, au contraire, évoque en principe un cercle humain privilégié dans lequel domine la solidarité, l’affection, le bonheur, l’amour. Souvent, les familles sont heureuses. En principe, le droit est donc seulement accessoire et n’intervient que de manière exceptionnelle. Cependant, tout n’est pas toujours rose au sein d’une famille, et il peut y avoir des querelles et des conflits. Dans ce cas, le droit a donc sa place et doit obligatoirement intervenir. Il s’agit d’une obligation car en cas de conflits familiaux, notamment entre époux, il faut apaiser ces conflits, et surtout protéger les plus faibles.
• L’objet du droit de la famille, sa finalité, dépasse la protection des membres de la famille. On dit que le droit concerne toute la collectivité. En effet, le droit de la famille est un instrument de cohésion sociale, car la famille est un maillon central de la société, qui doit être protégé. On trouve d’ailleurs, à l’article 16 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, une formule claire : « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat ». L’Etat protège