La conscience

La conscience se rattache à la pensée et à la connaissance.

Il y a 3 formes de conscience : La conscience immédiate, conscience réfléchie et conscience morale
-conscience immédiate= je marche
-conscience réfléchie= c’est MOI qui marche
-conscience morale= je ne peux pas marcher n’importe où

La conscience immédiate c’est donc celle qui se rattache aux animaux, et c’est celle que l’homme doit dépasser.

La conscience morale est identifiée à une petite voix intérieure qui distingue le bien du mal et qui nous permet de faire les bons choix en mesurant la valeur des actions. Cette conscience morale est universelle, c'est-à-dire qu’elle s’applique chez tous les hommes.

La conscience s’attache donc à l’autonomie car on dit qu’un homme autonome est un homme qui délibère, c'est-à-dire qui pèse le pour et le contre, et qui construit son avenir par ses propres choix.

Selon Sartre :

Il définit la conscience comme pour soi ; la conscience se projette ou éclate dans le monde ; elle est dirigée vers l’avenir, vers un projet et en ce sens elle se distingue de l’en soi, c’est à dire des choses extérieures, figées et incapables de changer.

Selon Bergson :

Il dit que la conscience est synonyme d’invention et de liberté.
La conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant dispose, conscience pour Bergson veut dire choix. Et en effet, à partir du moment où un être a une certaine intuition de soi et de la réalité qui l’entoure, il peut prendre par rapport à lui-même et au monde une certaine distance et un certain recul qui lui permettra au moins d’envisager plusieurs solutions possibles à une même difficulté et de choisir celle qui lui semblera la meilleure.

Selon Descartes :

Nos représentations et idées des choses extérieures sont toujours incertaines, toujours susceptibles de succomber à l’épreuve du doute qui est une mise en question radicale de l’existence des choses que dans la vie courante nous supposons