Cours08
Une série statistique porte sur un caractère d’une population dont on a relevé certaines modalités.
Exemple : On relève la cylindrée de motos qui passent à un péage. La population étudiée est constituée de motos. Le caractère étudié est la cylindrée. Les modalités sont « 125cc ; 250cc ; … »
Le relevé des modalités constitue ce que l’on appelle « les données brutes ».
Mais ces données sont ensuite représentées dans un tableau dans lequel on indique pour chaque modalité du caractère, le nombre de fois où elle est présente dans le relevé : on appelle cela son effectif.
On peut à la place ou avec cet effectif donner la proportion de chaque modalité par rapport à l’ensemble que l’on appelle la fréquence.
Certains caractères sont qualitatifs (exemple : couleur), d’autres quantitatifs. Parmi les caractères quantitatifs, on distingue les caractères quantitatifs discrets (valeurs discontinues) comme par exemple (nombres d’enfants par famille) et les caractères quantitatifs continus (comme par exemple le nombre de kilomètres parcourus par an).
Pour les caractères quantitatifs continus, on regroupe les données par classes. Dans l’exemple choisi, de 0 à 500km, de 500 à 1000km, etc…
Pour représenter ces séries statistiques, on utilise des diagrammes : diagrammes en barres, histogrammes, diagrammes circulaires.
Dans un diagramme en barres (ou bâtons), la hauteur des barres est proportionnelle aux effectifs, dans un diagramme circulaire c’est l’angle de chaque secteur.
Attention !
Dans un histogramme, c’est l’aire de chaque classe qui est proportionnelle à l’effectif. Autrement dit si les largeurs des classes n’est pas la même, comparer les hauteurs est trompeur.
2. Caractéristiques de position et caractéristiques de dispersion.
Pour les séries statistiques portant sur des caractères quantitatifs, on distingue des caractéristiques de position et des caractéristiques de dispersion :
a) caractéristiques de position : mode, moyenne, médiane, quartiles.
Soit x1,