Conclusion :
Romances sans paroles est étroitement lié à Une Saison en enfer de Rimbaud. En effet, ces deux recueils retracent la même période de la vie des deux hommes. Ce sont donc tous les deux des récits et des analyses de leur « encrapulements ». De plus, chacun proposent une vision personnelle d’une poésie moderne.
Pour Rimbaud, la poésie doit se libérer des conventions sociales et le poète, à travers « un long et raisonner dérèglement de tous les sens » doit devenir un nouveau barbare et ainsi retrouver une langue pure et originale.
Pour Verlaine, la poésie moderne passe avant tout par la description de paysage, description qui ne vise pas une vision éternelle, mais au contraire qui laisse la plus grande place à l’impression fugitive, à la captation d’un instant.
Verlaine et Rimbaud s’opposent donc car le premier cherche une union, un évanouissement dans le décor, alors que le second cherche au fond de lui-même la source d’une nouvelle expression.

Séance 3 : Un manège merveilleux
Etude du poème « Chevaux de bois ». 1. Lire le texte. Définir son sujet et sa structure. * 7 quatrains * Enéasyllabe (= vers de 9 pieds) * Thème du manège de chevaux de bois * Rimes embrassés * Rimes suffisantes * Alternance de rime masculine et féminine par strophe 2. A partir des procédés lexicaux rhétoriques et énonciatifs, et de leurs analyses proposer un plan de commentaire composé (titres des parties, titres des sous-parties, et exemples utilisés) * Anaphore de « tournez » * Hyperbole « le gros soldat », « la plus grosse bonne » * Parallélisme des vers 2 et 3, 15, 16 * Métaphore de « pigeon et colombe », « ciel en velours », « d’astres en or » * Personnification des vers 25 et 26 * Champs lexical de l’équitation : « chevaux de bois », « cirque », « éperons », galop », « foin » * Champs lexical du corps : « dos », « œil », « tête », « ventre » * Champs lexical de la musique : « hautbois », « piston », «