Partie I : Introduction:
Les crises financières qui ont secoué les différentes régions de la planète, que ce soit des pays développés ou des pays émergents étaient très coûteuses en terme de croissance. Le PIB a connu en général une évolution négative pendant la crise. Après, il a fallu une restructuration du secteur bancaire et du marché financier pour renforcer les structures et combler les défaillances du système pour corriger les erreurs commises. Dans la plupart des cas, il a fallu l’intervention des organismes financiers internationaux comme le FMI pour éviter une défaillance totale du pays en crise concernant le remboursement de sa dette et empêcher la propagation de la crise de peur du risque systémique.
On remarque une augmentation du nombre des crises financières après la libéralisation financière des années 80 surtout les crises bancaires1, cela ne veut pas dire que c’est un phénomène récent. L’histoire du capitalisme regorge de crises qui s’accentuent dans certaines périodes. Le fait qu’on ait une mémoire courte fait qu’on tombe presque toujours dans les mêmes erreurs. Ce qui est certain c’est que moins de règles pour structurer les marchés financiers et les banques et la libre circulation des flux de capitaux sont des facteurs qui peuvent faciliter le déclenchement des crises. L’élément nouveau dans les crises récentes c’est qu’il y a beaucoup plus de pays qui ont acquis un certain niveau de croissance et de développement ce qui n’était pas le cas avant, notamment les pays d’Amérique latine et d’Asie du sud-est qui ont des structures économiques et financières différentes de celles des pays développés, ce qui ne facilite pas l’analyse. Ces marchés sont liés par des milliers d’opérations quotidiennes, cela favorise la contagion et amplifie les dégâts que peut provoquer une crise dans l’un de ces pays. ET plus ce pays a une place importante dans le système financier mondial, plus les problèmes seront grands.
I-Définition et modèles des crises