Triger 1ère S3
Maxime Écrit d'invention

Mon chère Étienne, le 20 Février 1678

Dans cette lettre je vais t'expliquer ce qu'est la conception de l'art de la musique et comment, toi, après ma mort qui arrive plus vite que je ne le pense, tu la transmettras aux autres comme moi je te l'ai transmis au paravent et comme mon maître Monsieur de Sainte Colombe me l'avait transmis, bien avant. La musique est avant tout un art. Un art qui n'est pas toujours gaie mais qui est déchirant, qui fait mal. Chaque note doit être un mot, une phrase, un sentiment, une émotion, tout ce que tu voudras, mais à travers chaque notes tu dois toucher la personne au plus profonds de son âme. Comme je le dit souvent « toutes notes, doit finir en mourant » car c'est comme sa que l'on touche une personne. Mon maître enseigner la viole qui connaissait alors un engouement à Londres et à Paris, c'était un maître réputé, il était dur mais, lui, il était la musique, il a tout regarder du monde avec la grande flamme du flambeau qu'on allume on mourant. Il m'a initié à cette art qui est si particulier. Il me dit alors une phrase un jour dont je m'en souviendrais pour toujours « La musique est simplement là pour parler de ce dont la parole ne peut parler ». Cette phrase m'a fait comprendre que la musique était pour ceux que le langage avait déserté, pour l'ombre des enfants sans souffle, quand on était sans lumière et c'est cela qu'il faut tu comprennes. Il faut que tu comprennes Étienne qu'avec ces notes et ces clefs de musiques, tu sois capables de réveiller les morts, c'est ce que me disait mon maître. Il faudra que tu es une vrai complicité musicale avec ton élève comme la complicité l'on a eu. Il faut qu'il y est un jeux, des gestes, des émotions qui soient partagés sinon sans ça il n'y aura pas l'alchimie qui fera que c'est de l'art. Je veux que tu saches que je suis fière de toi et fière de ce