Critique Dom Juan Mesguich
Mesguich se tape l’affiche
Critique de l’interprétation du metteur en scène Daniel Mesguich de la pièce Dom Juan Mesguich, un metteur en scène de géni réinvente un Dom Juan séduisant, exacerbant et un Sganarelle des plus irrésistible et captivant, peut-être parfois trop « grand public » mais toujours aussi extravagant. Dom Juan ou le festin de pierre est une pièce de théâtre écrite en 1665 par Molière, grand dramaturge qui écrivit aussi les célèbres pièces Tartuffe, le médecin malgré lui, les fourberies de Scapin… Elle créa beaucoup de controverses à l’époque, mais le roi Louis XIV annonça le patronage de son auteur la même année. Cette tragicomédie est reprise par le metteur en scène Daniel Mesguich, après Hamlet, Romeo et Juliette ou Médée. Il joue le rôle du héros, Dom Juan avec sa compagnie « Miroir et Métaphore » dans laquelle Sganarelle est jouée par Christian Hecq. Cette pièce est destinée au grand public, on a d’ailleurs pu observer dans les salles qu’elle a été très appréciée par les adolescents et huée en corbeille, comme le publie Philippe Lançon dans le journal « Liberation ». Elle a été jouée dans différents théâtres comme le Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet (en 2001), le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (en 2011)… La pièce Dom Juan ou le festin de pierre raconte l’histoire d’un libertin qui pense que « la constance n’est bonne que pour les ridicules » et a un manque de respect total pour les valeurs morales de son temps. L’histoire débutant, on apprend que Dom Juan a séduit, enlevé d’un couvent et épousé une jeune femme appelée Done Elvire et l’a abandonné. Sganarelle nous apprend alors que Dom Juan est un « grand seigneur méchant homme » infidèle, incroyant, immoral qui séduit, épouse puis abandonne les femmes et Dom Juan déclare que la fidélité est une prison et prône l’inconstance amoureuse. Ensuite, Dom Juan séduit