David diop
David vit une partie de son enfance dans les hôpitaux en France[->6] (à cause de sa santé fragile) et notamment pendant la période d'occupation et de guerre. Il se découvre alors une passion pour la littérature et ne tarde pas à écrire pour exprimer ses sentiments.
Il entre d'abord en Faculté de Médecine, puis se tourne vers les lettres modernes. Au cours de ses études, David a Léopold Sédar Senghor[->7] comme professeur. Après avoir obtenu sa licence, il part pour le Sénégal où il enseigne au lycée Maurice Delafosse.
En 1952[->8], il épouse une Sénégalaise, Virginie Camara, dont il divorcera quelques années plus tard.
Ses premiers poèmes sont publiés en dans la revue Présence Africaine[->9], et aussitôt reproduits par Léopold Sédar Senghor dans son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française en 1948.
En 1958[->10], comme beaucoup d'autres, David Diop répond à l'appel de Sékou Touré[->11] et part enseigner à Kindia[->12] (Guinée[->13]), où il accepte en tant que membre du Parti africain de l'indépendance[->14] (PAI) d'assurer les fonctions de directeur de l'École normale2. Alors qu'il était en vacances administratives, il meurt au large des côtes du Sénégal dans un accident d'avion le 29[->15] août[->16] 1960[->17]. Il avait pris place à bord du vol 343 Air France, un Lockheed L-1649, avec 54 autres passagers et 8 membres d'équipage. Il n'y eut pas de survivants, et la commission d'enquête n'a pas déterminé les causes de ce drame.
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