Devoir sur le mentir-vrai
Le roman est une réalité. Ses faits viennent tous de la vie de tous les jours. L'auteur reproduit juste sur le papier ce qu'il a vu ou entendu. Mais chaque action relatée dans le livre est « vraie ». On ne peut pas inventer une action car à ce moment là ce ne serait plus du réalisme, mais du fantastique. L'auteur qui écrit du réalisme s'inspire donc de la vie réelle : vêtements, langues, cultures... tout est sorti de la réalité, tout est inventé mais vrai.
Zola, par exemple, dans La Bête Humaine, montre bien la politique de l'époque ainsi que la situation économique. En effet, l'histoire se déroule avant et pendant la révolution industrielle et avant la guerre de 1970. C'est la fin du règne de Napoléon III, une période instable où la corruption est reine, d’où la critique de la justice. Une forte opposition existe entre les différentes classes sociales : les riches (Grandmorin, Camy-lamotte), les employés enrichis (Lantier, Roubaud) et les pauvres (Cabuche). Il y a aussi une opposition entre la vie à la Croix de Maufras et la vie en ville (le Havre, Paris). C'est ainsi que Zola représente bien la situation économique et politique de l'époque.
Emile Zola décrit aussi la machine de l'époque : la locomotive. Il l'a connaît dans les moindre recoins, pour son livre il fallait qu'elle soit plus vraie que nature. Du rail jusqu'à chaque wagon, Zola nous raconte ici ce qu'est la locomotive, chacune de ses parties : châssis, cheminée, chaudière... Il veut nous faire voir dans notre imagination la locomotive le plus réellement possible