Différent registre 4 comédis de l'illusion commique, don juan, les fourberie de scapin
Ces quatre comédies appartiennent à des registres différents. Ce corpus est composé de la scène 2 de l’acte II de l’Illusion comique de Corneille publié pour la première fois en 1635, d’un extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan de Molière publié en 1665, d’un extrait de la scène 3 de l’acte I des Fourberies de Scapin de Molière publié en 1671, et d’un extrait de la scène 3 de l’acte V du Mariage de Figaro de Beaumarchais publié en 1784. Mais à quels registres ses différentes comédies appartiennent ?
Dans ce corpus, le premier registre que nous avons pu remarquer est le registre comique. Dans la scène 2 de l’acte II de l’Illusion comique, plusieurs formulations expriment l'abandon de l'état d'esprit précédent : « Va, ma colère cesse », vers 246 qui est mis en relief par la ponctuation forte dans le second hémistiche avec les deux petits points mais aussi avec les deux virgules, « chasser la mort », vers 248, et « j'ai quitté cette effroyable mine », vers 249. Mais dans ce texte, l'expression des sentiments personnels ne paraît pas avoir de sincérité profonde, dans la mesure où Matamore se sert des poncifs de la préciosité. Le personnage mis en scène est celui d'un amoureux fantoche et caricatural, on retrouve la marque du registre comique. Par ailleurs, presque toute la tirade est centrée sur ce caractère et les traits qui sont tellement grossis que le personnage n'a ici aucune complexité humaine, il apparaît davantage comme une marionnette dont le discours est presque mécanique, ce qui est un des ressorts du registre comique. Dans l’extrait des Fourberies de Scapin, l’acte I scène 3 on retrouve aussi le registre comique grâce au rôle de répétition dans cette pièce. Scapin jouant le rôle du père d’Octave pour éviter la peur de ce dernier. Ce rôle de répétition, se met en scène pour évacuer ca peur, par exemple « jouer » sa leçon à voix haute en imaginant la