Dissert Philo 2
Nietzsche a dit « Pour le plus petit comme le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée » (Considérations inactuelles, 1874). En erffet, le bonheur n’est certes pas quelque chose qu’il est simple d’atteindre. On se rend compte qu’on est heureux, la plupart du temps quand on ne l’est plus. Il est une sorte de plénitude totale, représenté par un bien-être durable. La recherche du bonheur comme on peut l’appeler, repose sur plusieurs facteurs. On peut se demander si l’implication de la politique dans la vie quotidienne d’une population, notamment la manière dont la politique s’occupe de la gestion du gouvernement, est représentative du bonheur du peuple. Or, le bonheur est considéré comme bien individuel, chaque personne a son unique façon de vivre. La politique est, elle, beaucoup plus collective, elle s’organise de manière à satisfaire et gérer un groupe. Ceci établi donc à première vue une opposition entre les deux les termes. Dès lors, comment peut-on dire que la politique peut rendre heureux alors qu’on ne peut pas l’affirmer clairement soi-même? A l’opposé la nature du bonheur autorise-elle de penser la recherche de ce bonheur comme fin de l’État ?
Imaginons un pays en ruine, la misère ayant envahit chaque coin de rue, la famine menaçant tout individu. Ces terribles conséquences seraient principalement amenées par le travail de la politique. Celle-ci doit normalement gérer le peuple et tout ce qui le concerne. Si elle-même ne se sent pas concerner, elle ne fera qu' aggraver la situation. Peut -on dire qu'un gouvernement qui mépriserait son peuple serait plus bénéfique que celui qui chercherait le bonheur de tous ? Si la politique ne s'investit pas assez dans la vie non seulement politique mais aussi sociale de tout membre de la société, elle ne sera pas satisfaite et le peuple encore moins. Un peuple en faillite ne rend heureux personne. Même si à première vu, on peut penser que le travail que fait la