L'interprétation de la notion d’existence en général est souvent remise en question par les auteurs qui se questionnent sans cesse de savoir si l'on peut donner un réel sens à la vie. Il y en a de ceux qui prétendent que malgré l'absurdité de la vie de l'Homme sur terre, elle n'est pas sans importance. C'est ce que pense d'ailleurs Tom Robbins quand il dit que « ... ». C'est une phrase qui donne à réfléchir et il n'est pas le seul à penser de la sorte. En écrivant La Peste, Albert Camus a voulu lui apporter une réflexion philosophique sur le sens à donner à l'existence ; dans ses écrits, il présente souvent la vie comme étant désespérément absurde tout en prônant l'aspiration au bonheur et à la valeur qu'elle peut alors prendre. Quels sont alors les éléments qui nous montrent que la vie dans La Peste est dénuée de sens ? Mais quels sont les éléments qui nous montrent alors que la vie dans La Peste a de la valeur ?

On remarque dans ce roman une prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine de la part de l'auteur. En effet, l'absurde commence avec la connaissance du caractère machinal de l'existence et la certitude de la mort à venir au bout d'une vie. L'absurde est ainsi la conséquence de la confrontation de l'homme avec un monde qu'il ne comprend pas et qui est incapable de donner un sens à sa vie. On peut remarquer plusieurs exemples qui illustrent l'idée d'absurdité; Tout d'abord il y a la mort de l'enfant Othon qui est un des moments les plus forts de l'oeuvre sur le plan émotionnel. A travers la description pathétique de l'agonie de l'enfant, on peut découvrir toute l'horreur de la peste. Le fils du juge Othon devient un symbole ; celui de l'innocence martyrisée. C'est une manière de faire ressentir au lecteur le côté absurde de la scène et l'injustice subie par les hommes. De plus, il y a aussi la mort de Tarrou qui apparaît dans un moment particulier, lorsque l'épidémie cesse enfin. Par conséquent, au delà de la représentation clinique de