Dissertation au test de santé
INTRODUCTION
L’avortement est une pratique courante en milieu scolaire si bien qu’il suscite des réflexions profondes. Ainsi « Deux élèves de la classe de 4ème d’un lycée ont discuté entre eux et nous demandent, en tant qu’agent de santé, de les départager. L’un dit : l’Avortement est un crime ; et l’autre réplique en disant : ce n’est pas toujours le cas ». Alors, l’avortement n’est-il pas un crime ? Dans l’affirmative, qu’est-ce-qui le justifie ? Est-ce vrai pour tout avortement ? En d’autres termes, n’y a-t-il pas des situations où son caractère criminel est remis en cause ?
Avant de répondre à toutes ces questions, qu’entendons-nous par avortement ? Qu’entendons-nous par crime ?
DEVELOPPEMENT (sauter 2 lignes)
L’avortement c’est l’expulsion de l’embryon ou du fœtus avant le 180e jour de la grossesse.
On distingue généralement, dans notre pays, trois types d’avortement : l’interruption volontaire de grossesse (qui est volontaire et pratiquée, soit clandestinement par un personnel non qualifié, soit par un personnel qualifié), l’avortement thérapeutique (qui est pratiqué par une équipe médicale spécialisée) et l’avortement spontané qui survient involontairement.
Le crime est un acte meurtrier ; il peut être considéré comme une action immorale et condamnable par la société. (Sauter une ligne)
Ainsi défini, l’avortement peut être considéré comme un crime. En effet, lorsqu’on décide d’’interrompre volontairement l’évolution d’une grossesse normale, on commet un crime. Plusieurs raisons le justifient :
D’abord cet acte est condamné par la loi au Burkina Faso. Et les auteurs et leurs complices encourent