Dissertation Montaigne
Ainsi, il prononce un jugement équitable jugé sur des sources respectées par tous. Il reste donc fidèle à son principe. Le principe de connaître l’autre pour mieux se juger vient renforcer ce principe grâce à la citation « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas dans ses coutumes ; et en vérité, il semble que nous avons d’autre vérité et de la raison que l’exemple et l’idée générale qui nous viennent des opinions et des usages du pays où nous sommes. », Montaigne continue à être cohérent avec le principe de ne pas juger par déduction des coutumes du domaine d’origine d’un chacun et utilise le présent de vérité général comme dans sa proposition de base : « je n’ai point cette erreur commune, de juger d’un autre selon ce que je suis. ». L’utilisation de présent …afficher plus de contenu…
En effet, dans ces deux chapitres, il veut faite passer un message au lecteur, au travers de sa pensée. Ce faisant, il n’est plus complètement neutre, comme le veut le principe de ne « juger d’un autre selon ce que je suis ». Montaigne en vient à user de la comparaison, car il veut prouver que les Amérindiens ne sont pas des barbares ou sauvage au sens commun du terme. Pour parvenir à ses fins, Montaigne n’a d’autre choix que de créer un discours épidictique en comparant la société amérindienne à celle européenne. Par conséquent, Montaigne fait l’éloge des Amérindiens par le blâme des Européens. « Nous les pouvons bien les appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toutes sortes de barbarie. ». Montaigne dans cette citation fait clairement le parallèle entre les Européens et les Amérindiens, mais