DISSERTATION

Sujet : | Le bon sens populaire affirme que le voyage forment la jeunesse, dans quelle mesure Montaigne et Rousseau défendent-ils cet adage ? |

Le voyage est défini comme un chemin que l'on fait pour aller dans un lieu différent de celui où on est. Certains auteurs comme Montaigne et Rousseau traitent du voyage dans leur œuvres dont un des extraits les plus connus est un passage tiré du chapitres intitulé « Sur la vanité » dans les Essais. Ces écrivains partagent surtout leurs point de vue sur le voyage et son but, mais ils ne sont pas les seuls a donner leur vision, le bon sens populaire, lui affirme que les voyages forment la jeunesse. Dans un premier temps nous allons donc étudier la vision de Montaigne sur le but du voyage, dans un second temps la conception qu'en fait Rousseau et enfin le comment Rousseau et Montaigne défendent l'adage affirmé par le bon sens populaire.

Montaigne dans ses Essais, nous montre dès les premières lignes que ses voyages sont sans a priori et basés sur le hasard en employant des repères spatiaux de façon aléatoire : « droite » ; « gauche » ; « derrière » ; « à l'endroit ou je suis » (lignes 2;6;8). Cela nous donne l'impression d'un cheminement accidentel et parfois contradictoire, on a en fait ici la conception d'un voyage libre.
L'auteur veut montrer qu'il y a de nombreuses choses à découvrir en voyageant, et cela passe forcément par la culture du pays ou l'on passe pour illustrer la variété de ces choses, il énumère avec un effet d'antithèse différents objets , « Que ce soient des assiettes d'étain, de bois ou de terre cuite, du bouilli ou du rôti, du beurre ou de l'huile de noix ou d'olive, du chaud ou du froid » (lignes 15 à 18). Cette énumération traduit la variété des plats qui sont représentatifs d'une culture dans un pays.Malgré l'apparence méliorative des tous ces propos, l'auteur est indigné et il nous le montre dès le troisième paragraphe où il emploi un ton polémique avec des termes