Parmi toute l’actualité, j’ai été particulièrement marquée par une campagne pour les paralysés de France passée diffusée à la télé, il y a quelques semaines. Cela a évoqué pour moi, la question du handicap et de sa place dans la société. Le slogan mis en avant dans cette campagne de l’APF (Association des paralysées de France) est « notre vie doit-elle se limiter aux places qui nous sont réservées. » (qui sont, dans ce spot, les places de parking ou les toilettes réservés).

Cela m’évoque la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale. Elle réglemente les établissements qui accueillent des personnes handicapées et les protègent (Projet d’établissement et personnalisé – charte d’accueil – confidentialité des données – respect de la dignité, de l’intégrité morale, physique…). Puis la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées dite loi handicap qui apporte des évolutions fondamentales pour répondre aux attentes des personnes handicapées.

Ces lois apportent une grande avancée sur le plan du handicap et protège les personnes. Mais dans la réalité, elles sont difficilement applicables. Par exemple dans l’emploi, il y reste beaucoup de progrès à faire. Le handicap est une barrière à l’embauche. C’est pour cela qu’il est important de travailler avec les associations qui permettent de rendre compte de ce qu’il reste à faire et qui donnent des pistes pour y arriver.

Dans le cadre de mon travail, j’ai également pu remarquer que les infrastructures des villes ne sont pas forcément adaptées. Et lorsqu’on s’éloigne des centres villes, elles se font de plus en plus rares.

En effet, il n’est pas toujours évident de se déplacer dans la ville en fauteuil roulant. Les trottoirs ne sont pas forcément accessibles, certaines infrastructures non plus (pas de rampes d’accès, ascenseurs difficiles d’accès…). Un jeune de mon établissement,