Salut à vous,
Jespère que vous allez bien ? Pour ma part, physiquement apres une semaine allonger a Aulnay suite à l'OP tout était parfait. Depuis c'est un peu plus cauchemardesque.

Je suis …. en forme…. J’ai survécu à l’opération…. Je ne sais si j’y parviendrai ici. J’occupe une chambre double, enfin … une cellule où deux détenus peuvent tenir ensemble.
En ce jour du seigneur l’inspection sanitaire s’est faite à 8H. Se sont plusieurs agents bardés d'éponges, de torchons et d'une tripoté de produits désinfectants qui ont rués dans ma chambre. 8h10 les filles de putes ...elles sont intransigeantes avec le planning, le train-train doit être à l’heure et ne leur parler pas de s'adapter aux heures d’été. La ponctualité aussi est leur devis, quand c'est l'heure c'est l'heure et peut importe que vous dormiez.
Leur 1er souci après chaque départ.... une cage bien désinfectée des résidus invisibles du condamné libéré la veille.
Moi, j’espérais profiter un peu, dormir …plus longtemps. Voir le jour venir en ouvrant les yeux calmement, jouir du rideau de fer, être protège des rayons solaire, m’offrir béant à l’ombre projeté, nager dans sa fraicheur…. Et non, peau de zob !
En fait, une 1er matronmière est venue dés 7h sans frapper à la porte ni moi même toute fois. Son ’’ bonjour’’ n'est pas cordial ni même militaire, il est disciplinaire. Elle Annonce le traitement et plonge son aiguille là où bon lui semble… une dose de sérum, je ne sais pas de quel produit exactement. Certainement un anticoagulant puissant qui à fur et mesure réduit toute volonté de résistance. Je ne pense pas que les questions soient admises sur les traitements dispensés. Le geste est rapide sans être précipitée, mais l'esprit encore endormie lui est marqué. Le feu de la piqure pointe ma cuisse dès sont retrait, une claque de désinfectant et roule. Un bref regard oblique scelle notre speedaiting, elle lâche un « bonne journée » réglementaire puis disparait en claquant la porte.