Le haut niveau de chômage en France et la faiblesse de la croissance économique depuis les années 1970 amène les économistes à s'interroger sur un de ses principaux facteurs : l'accumulation du capital autrement dit l'investissement. Conformément aux définitions classiques, la notion d'investissement recouvre des activités économiques de nature très diverse mais toutes ont un point commun ; il s'agit de détour de production c'est-à-dire une dépense permettant d'augmenter à terme la production et/ou la productivité. Lorsque le sujet initial nous demande comment le partage de la valeur ajoutée en salaires et profits influencent l'investissement, il s'agirait de définir la valeur ajoutée afin de pouvoir mieux comprendre cette dernière. Le partage de la valeur ajoutée est constituées par la répartition de valeur ajoutée produite entre les facteurs de production. La valeur ajoutée correspond à la valeur de la production à laquelle on en déduit le coût des consommations intermédiaires. La répartition de la valeur ajoutée s'opère entre les rémunérations salariales et que sur les impôts et taxes qui sont obligatoires ainsi que sur l'investissement et les bénéfices.
Dans un premier temps, nous verrons l'idée selon laquelle un partage de la valeur ajoutée en faveur des profits est favorables à l'investissement et que cela peut être le cas en particulier pour la théorie libérale puis dans une seconde partie nous étudierons le fait que cela n'est pas forcément le cas.

Pour commencer il nous primordial de définir la valeur ajoutée. Elle est tout d'abord partagée entre les salariés (salaires et cotisations sociales qui financent certaines prestations sociales qui entrent dans le revenu des ménages), l'Etat et les apporteurs de capitaux. L'EBE (excédent brut d'exploration) est ainsi considéré comme un premier indicateur du profit au sens de la part de la richesse créée qui rémunère le facteur capital. Le taux de marge (EBE/VAx100) nous permet de mesurer l'orientation du