Dissertation droit social : Droit de grève : leurre ou nécessité ? Ce n’est qu’à la Libération que le droit de grève est pleinement consacré. Il est inscrit dans le préambule de la constitution du 27 octobre 1946 : "Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent". Contrairement à ce que semblait annoncer ce texte, le législateur n’est pas intervenu pour encadrer le droit de grève, mais seulement pour l’interdire à certaines catégories de personnels. I ) Le droit de grève , une nécessité pour protéger ses droits Le droit de grève est perçu comme une nécessité visant la protection des droits des salariés ( A ), cette nécessité est toutefois remise en question du fait de la multiplications des grèves (B) *A ) Le droit de grève : un moyen *nécessaire *pour défendre les *acquis sociaux Le mouvement de grève doit avoir comme mobile des revendications d’ordre professionnel : salaires, conditions de travail, droits collectifs, emploi, crainte de licenciement.... Droit reconnu en 1864 + préambule de la constitution de 1946. La grève peut aussi être un outil pour défendre la démocratie : grève garante de la démocratie politique . Faire grève : un moyen pour se faire entendre : devant la difficulté de se faire entendre, face au désaveu des autres couches de la population, les salariés sont souvent conduits à durcir leur mouvement (méthodes violentes et fascisantes qui, si elles sont en général payantes, ne sont pas acceptables sur le plan éthique). Sont illicites : les grèves politiques, certaines formes particulières de grèves (grèves perlées, grèves tournantes dans la fonction publique, piquets de grève, visant à convaincre les salariés non-grévistes de rejoindre la grève). Contrôler les abus : la grève peut par ailleurs se concrétiser par le blocage de l'outil de production, par des mesures destinées à gagner l'opinion par des manifestations, et dans certains cas par des