>L’auteur interpelle le prolétaire avec l’utilisation de la seconde personne du singulier « tu »et du pronom personnel réfléchi « te » « te supplie de te désintéresser, on s’occupe de toi »... Ligne 76

>Ligne 77 L’économie et l’industrie sont prioritaires par rapport au peuple. La politique française est basée sur les intérêts économiques « tu étais toujours oublié », ceci montre le peu d’intérêt que suscitait la classe ouvrière pour le gouvernement. « Tu étais si petit, si petit.. », il y a une répétition de « si » qui accentue l’insignifiance de la condition ouvrière. Il s’agit d’une métaphore qui compare la classe sociale à la taille physique.

>Ligne 78 « Dans la mêlée » est une métaphore qui décrit le quotidien de la société. Celle-ci est agitée. C’est une référence à la révolution industrielle. On est dans une période de grands bouleversements avec les proprets de la mécanisation « Ta face de douleur et de misère » est une métaphore qui montre les émotions des prolétaires.

>Ligne79 « Sur la face lointaine de l’autre » « Les cris du pauvre damné » Sont des métonymies qui désignent Dreyfus. Mirbeau fait une analogie entre la condition de Dreyfus et celle des prolétaires. Il décide de montrer leur similitude en les qualifiant toutes les deux de « misérables ». Tandis que Guesde appuie justement sur le contraste qui les différencies. En effet ils ne sont pas de la même classe sociale. Dreyfus est issu de la bourgeoisie et les prolétaires d’un milieu populaire. Guesde suscite l’égoïsme et l’indifférence des prolétaires. Il considère que n’appartenant pas au même milieu sociale, les ouvriers ne doivent pas se préoccuper du sort de Dreyfus. Il insinue que Dreyfus est un ennemi et qu’il est opposé à la classe des ouvriers.
On voit bien que son idéologie est contraire à celle de Mirbeau qui lui suscite la compassion.

>Ligne80 « De tous cotés on dénonce les abus de pouvoirs, les injustices, les férocités, les crimes » est une