Dm 2
La définition première de la conscience est la prise en compte du monde qui nous entoure et de nous-même. Au sens étymologique du terme, la conscience signifie « savoir ». Ainsi la conscience demeure une voix d’accès privilégiée à la connaissance du sujet. Grâce à notre conscience, on sait que le monde qui nous entoure existe et que nous en faisons partie, cela revient à se saisir et avoir le monde en soi. L’individu peut en fait développer une conscience immédiate du monde et de soi.
Mais, afin de se construire, l’homme doit mener une démarche réfléchie et volontaire pour accéder à un autre degré de la conscience du monde qui l’entoure et de lui même : on parle de prise de conscience. Pour cela, il va à la fois s’interroger sur lui-même et se confronter au monde dont il fait partie car en tant qu’être conscient, on n’est pas seulement dans le monde mais en face de lui pouvant l’interroger : c’est d’ailleurs ce qui nous distingue de l’être animal.
Seulement, aujourd’hui, le psychisme humain n’est pas que conscience. D’où l’utilité d’introduire la notion d’inconscient, qui n’est pas manifeste, au même titre que la conscience. La question qui s’impose à nous, c’est comment penser un rapport entre la conscience et l’inconscient alors que ce dernier échappe non seulement à la conscience mais aussi à tout contrôle
Face à cela, des questions s’offrent à nous : Quelles sont les différents degrés de la prise de conscience ? Quel est le rôle de l’inconscient? Comment s’organise le processus de prise de conscience ? Quels sont ses effets sur l’individu?
Dans un premier temps, nous essaierons de montrer les différents états de conscience possibles lors de la prise de conscience ; puis nous parleront du rapport étroit qu’il peut y avoir entre la conscience et l’inconscient et son rôle dans ce processus ; et enfin nous expliquerons l’organisation de ce processus qu’est la prise de conscience et ses effets sur l’individu.
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