INTRODUCTION

Aujourd’hui, les problèmes de criminalité se dressent dans notre société de manières plus

complexes et plus obscures qui ne l'étaient autrefois. Plusieurs chercheurs et agents sociaux tentent continuellement d'analyser ce phénomène social afin d'établir des moyens de prévention et faire diminuer le taux de récidive. Leurs objectifs sont de protéger la sécurité publique et d’y bâtir des milieux sécuritaires pour les citoyens. Plusieurs études démontrent que la récidive est plus vraisemblable chez un type de criminel en particulier, soit les psychopathes. C'est pour cette raison qu'il s'avère crucial d'établir des échelles valides et fidèles qui nous permettent de mesurer de manière rigoureuse les caractéristiques de la personnalité psychopathique.
La définition de psychopathie a connu maintes difficultés puisque plusieurs auteurs ne s'entendaient pas sur une terminologie exacte. De plus, il y'a eu plusieurs interprétations différentes dans la compréhension de la symptomatologie. En commençant, par la manie sans délire de Pinel jusqu'au 20 ème siècle, suivis de Cleckley qui amène un portrait exhaustif du psychopathe. Ce dernier permet, entre autre, d’établir une distinction claire entre la psychopathie et les autres troubles de personnalités (antisocial, borderline etc.). Par ailleurs, Hare l'un des pionniers de la psychopathie, à qui on doit le développement d'un outil permettant d’identifier les psychopathes et de prédire leurs comportements, s'est inspiré de Cleckley afin d'opérationnaliser les concepts de ce dernier sur le sujet. L'échelle de psychopathie de Hare­Révisée présente une excellente validité et une bonne fidélité et plusieurs études le démontrent
(référence). Celle­ci est composée de 20 items qui se répartissent en 3 facteurs soit