droit comparé
Le droit comparé, fait l’objet de controverses, aussi bien au niveau de sa méthodologie, son rôle, qu’au niveau de sa place dans le cursus académique.
Il est considéré comme une méthode et non une discipline, par la plupart des auteurs, sauf qu’il y a une absence de débat sur cette méthode.
L’enseignement du droit comparé a pour justification, la poursuite d’un but, celui de comparer pour trouver la meilleure solution juridique et aider à la rédaction et l’amélioration des codes et des lois.
Ce qui caractérise la comparaison juridique, c’est que c’est une interprétation et non une simple restitution des règles juridiques. Cette question d’interprétation, conduit à la double fonction d’interprétation : heuristique et justificative.
Pour ce qui est des questions d’interprétation, apparait essentiellement à travers le fait de donner un sens à la comparaison juridique par le biais de l’interprétation qui permet d’anticiper un sens pour le tout. Il est donc essentiel que le juriste comparatiste ait une parfaite connaissance de son système juridique pour qu’il appréhende un autre système. Deux opérations sont conseillées pour permettre une comparaison réussi, l’une consiste à prendre de la distance ; l’autre consiste à faire la différence.
La démarche du comparatiste consistera à prendre appui sur son observation du droit étranger pour critiquer le droit national. La comparaison ne consiste donc pas à mesurer les différences et les ressemblances, mais à donner un sens à cette activité de mesure. C’est une activité subjective, elle suppose une évaluation et des choix.
Cette comparaison, porte sur plusieurs informations, objets ; ainsi, le comparatiste va être amené à pénétrer à l’intérieur d’un autre droit en faisant attention au contexte juridique et extra juridique, ce travail de contextualisation est complexe, puisqu’il fait appel à des connaissances juridiques, idéologiques,