droit des affaires
La pérennité et le développement de l’entreprise dépend de son activité. Celle-ci doit être « gérée au mieux » ce qui impose la prise en compte de nombreuses contraintes liées, certes, à l’existence d’un encadrement institutionnel et réglementaire, mais également à l’environnement économique et social dans lequel s’inscrit l’activité. Mais, la performance de l’entreprise est également assurée par la gestion des moyens affectés à cette activité (Chapitre 1) et par la gestion des flux dérivés des liens que l’entreprise doit «nouer» avec ses divers partenaires (Chapitre 2).
CHAPITRE 1 - LES MOYENS AFFECTES A L’ACTIVITE
Les moyens affectés à l’activité de l’entreprise trouvent une représentation matérielle dans ses comptes. Ces derniers permettent, d’un point de vue statique, d’appréhender la « valeur » d’une entreprise et sont donc un élément d’appréciation de sa solvabilité entendue au sens large. La gestion optimale de ses moyens permet indirectement d’apprécier « son aptitude à la rentabilité ». Toutefois, l’ensemble des moyens que l’entreprise affecte à son activité ne se réduit pas à leur simple expression comptable ou aux flux qu’ils engendrent. Le droit enrichit la matière par des notions ou des concepts qui lui sont spécifiques et qui peuvent entrer dans les préoccupations des autres disciplines de la gestion. Ceci conduit à aborder trois domaines essentiels sur lesquels doit porter la gestion de ces moyens : celle des « actifs immobilisés » (Section 1), celle des « savoir-faire et des compétences » (Section 2) et, enfin, celle qui découle de l’activité courante de l’entreprise au travers des moyens de paiement et de crédit (Section 3).
SECTION 1 – LA GESTION DES ACTIFS IMMOBILISES
Le terme « immobilisation » ou « actif immobilisé » n’a pas la même signification pour l’entreprise selon qu’il est appréhendé par la science comptable, la science financière ou la science juridique. Au