Droit, religion et morale : autant de règles d’inégales importance, toutes sont néanmoins fondamentales de notre ordre social
La vie est encadrée par des règles, des normes. L’homme voit son comportement soumis à de nombreuses règles (religion, morale,…). Toutes vie est encadrée, normalisée même pour ceux qui prétendent vivre en marge de la société ont des règles de vie.L’anarchie, elle-même est une règle. Enoncer qu’il n’y a pas de règle en est déjà une.
Parmis ces différents types de règles, droit, morale et religion entretiennent des rapports particuliers. Ils contribuent tous trois à un ordre social.
Tandis que le droit vise à organiser la société et les relations qui s’y établissent entre les personnes qui la composent, la morale et la religion concernent essentiellement l’individu.
La règle morale tend à la perfection de la personne et à l’épanouissement de sa consicence. La règle religieuse veille au salut de l’être humain dans une rencontre d’amour avec Dieu. Ces perspectives sont assurément bien différentes de celles dans lesquelles se place la règle de droit qui « n’est ni une règle de salut, ni une loi d’amour : c’est un facteur d’ordre, un régulateur de la vie sociale… » (Cornu)
Ces différentes règles ont-elles toutes trois les mêmes singularités et la même finalité sur l’ordre social ?
Tout dabord nous verrons les particularités du droit, de la morale et de la religion, puis respectivement leur impact dans l’ordre social.
Le droit, la morale et la religion
a. Le droit
Dans l’inconscient des hommes il existe déjà probablement, l’idée de droit.Idée, que lorsque plusieurs êtres se trouvent ensemble, surgit aussitôt quelque besoin d’ordonner leur conduite : et pour cela, ces règles composent un ensemble : le Droit. Cette approche élémentaire, ensuite, se précise, surtout si la vie en société humaine se développe. Il se produit des regroupements de règles et même de code.
Souvent le droit, en tant qu’il est