droit
L’OCDE définit le commerce électronique ou e-commerce, comme « la vente ou l’achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d’un réseau électronique ». Elle distingue alors : l’échange électronique entre entreprises, souvent appelé B2B(Business to Business) ; le commerce électronique à destination des particuliers, ou B2C (Business to Consumer). Il s’agit de sites web marchands, type télé-achat ; le commerce électronique entre particuliers, ou C2C (Consumer to Consumer). Il s’agit de sites web permettant la vente entre particuliers (immobilier, bourses, annonces, échanges...) ; l’échange électronique entre les entreprises privées et le gouvernement, souvent appelé B2G (Business to Government) ou B2A (Business to Administration). Ce secteur sous toutes ses versions connait un développement continu depuis près d’une dizaine d’années à travers le monde. Parmi les principaux biens et services vendus en (B2C), actuellement par Internet ‒ même chez nous au Maroc ‒, on peut citer : les biens culturels, comme les livres, CD et DVD ; le matériel informatique, hi-fi, vidéo, photo… ; le secteur du tourisme et des loisirs : séjours, voyages, locations, billets de train, d’avion... ; les biens de consommation courante (vêtements, meubles, électroménager, jouets). On trouve des systèmes de vente spécialement adaptés à Internet : développement de photographies numériques, téléchargement de musique, vente aux enchères entre particuliers, location de DVD par Internet. Enfin, de nombreuses entreprises proposent des services sur Internet, payants ou non : banque en ligne, assurance en ligne, presse en ligne… Le chiffre d’affaires mondial de l’e-commerce BtoC s’est élevé à 690 milliards d’euros en 2011, en hausse de près de 20% par rapport à 2010, d’après l’IMRG (Interactive Media in Retail Group). Le lobby