Cette fonction du roi protecteur est limité dans son application au 11ème et 12ème siècle. Mais elle va par la suite en 'élargissant sans cesse, tant a l'égard des églises que des simples particuliers. D'une part, le roi doit assurer la protection ses églises, protection qui est souvent tombée aux temps féodaux entre les mains des princes et des grands seigneurs. De nombreux diplômes royaux (lois) rappellent régulièrement, au 11ème et 12ème siècle, le devoir du roi de protéger l'ensemble du clergés, et tout spécialement les abbayes. Le roi est aussi chargé de veiller a ce que les décisions du pape et des évêques soit bien exécuter tout comme les canons des conciles (décisions prisent par l'assemblée des évêques). Cette fonction n'est au fond que la manifestation concrète et tangible de l'engagement prit par le roi au moment du sacre.
D'autre part, cette mission de protecteur vaut aussi a l'égard des simples particuliers a travers deux techniques qui permettront au roi de développer de plus en plus cette prérogative a travers ce domaine. Ces deux techniques sont : .l'asseurement : deux ou plusieurs personnes prêtent serment réciproques de ne pas se faire la guerre. Le roi place ses personnes sous sa protection et si l'une d'elle vient a ne pas respecter ses engagements, cette personne est passible de peine sévère devant les juges du roi. . la sauvegarde: elle permet au roi de placer sous sa protection particulière une ou plusieurs personnes et de sanctionner lourdement les individus qui méconnaitrait cette protection. La justice royal joue ici encore un rôle essentiel.

Le monarque capétien, même sacré, rencontre beaucoup de difficulté a s'arracher a la féodalité. L'histoire des 11ème et 12ème siècle est celle d'une royauté très engagé dans un système féodal qu'elle réussit mal a contrôler et qui impose de lourde contrainte a son action.

Section 2: une royauté féodale

La féodalité ne doit pas être réduite a l'image d'anarchie et d'oppression qu'elle a