Désirer, est-ce nécessairement souffrir?

Depuis lAntiquité les philosophes s’interrogent sur le désir, le bonheur, la souffrance, le mal et le bien. Pour chacun d’eux que se soit les platoniciens, les cyniques ou les cyrénaïques et même les autres écoles, il y a divergente. Le désir revient souvent dans les questionnements, dans les idées et les débats philosophiques. Tous à la recherche de la vérité et de la raison pour ainsi agir et atteindre le Souverain bien. Donc, depuis ce temps cela a amené comme question qui suit : désirer, est-ce nécessairement souffrir? Pour certain, désirer c’est négatif comme une source de souffrance et pour les autres c’est positif qui satisferait l’être. Ainsi, nous allons voir comment Platon perçoit le désir et par ce fait même, nous expliquerons comment les Cyrénaïques eux le concevaient. De plus, je vous expliquerai mon point de vue. Tout d’abord, nous allons définir qu’est-ce que sont le désir et la souffrance afin de mieux comprendre la perception des philosophes.
Analyse conceptuelle Désirer : Éprouver le désir de posséder, de voir se réaliser ou jouir de quelque chose. Le désir est un effort de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens, on ne désire que ce dont on manque. Nécessairement : Obligatoirement, absolument, forcément. Souffrir : Éprouver une douleur physique ou morale, être tourmenté par quelque chose. Selon Platon, le désir est défini négativement. Pour lui, seulement la vérité lui est désirable. Il explique dans son livre l’apologie de Socrate qu’il faut séparer l’âme du corps et pour cela on doit se libérer de ce que l’on possède, car celui-ci nous empêcherait d’atteindre la vérité et le bonheur que seule l’âme peut accéder à cet état. Par contre, le corps quant à lui est seulement l’instrument de toutes les convoitises aux plaisirs et qu’il s’écarte du cheminement désiré. Le fait de désirer quelque chose amène les préoccupations de l’homme afin de combler ce manque à un