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L'Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI) vient de publier son observatoire de la taxe foncière, réalisé à partir des données de la Direction générale des impôts. Pour cette 4e édition, le document analyse en premier lieu l’évolution entre 2004 et 2009 des taux votés par les collectivités territoriales. Sur cette période, alors que la moyenne nationale se situe autour de 29,76%, Paca enregistre une augmentation de 59,46% du taux d'imposition, se trouvant ainsi à la cinquième place dans le palmarès des plus fortes hausses régionales, la première revenant à Languedoc-Roussillon avec 90,59%, suivie de la Guadeloupe (+78,08%), de l'Auvergne (+70,97%) et de la Bourgogne (+60,09%). Il n'y a guère que la Corse et La Martinique dont les taux restent inchangés sur ces cinq dernières années. Quant aux taux d'imposition départementaux, les Bouches-du-Rhône décrochent le pompon du département français qui a connu la plus forte hausse entre 2004 et 2009, avec 51,75%. Sur la période, les Hautes-Alpes sont à +30,02%, le Vaucluse +29,94%, le Var +16,09 et les Alpes-Maritimes +14,97% quand les Alpes de Haute-Provence se contentent d'un modeste 5%.
Grâce à son observatoire des taxes foncières, l’UNPI présente dans la deuxième partie de son étude l’évolution, entre 2004 et 2009, de la cotisation de TFPB payée par les contribuables (la somme des cotisations communale, intercommunale, départementale et régionale) commune par commune. Si la taxe foncière augmente dans l'ensemble des villes de Paca, des disparités existent entre les communes, pouvant aller du simple au double. Ainsi, Marseille affiche +45,11% alors que Toulon pointe à +22,55% et Digne à +12,74%. Aux extrêmes, on trouve Les Baux-de-Provence (13) qui culminent à +60,55% et Annot (04) qui atteint à peine 1,77%. A noter l'exception de la région : Aiglun (04) qui ose un -2,21%. Parmi les grandes villes de la région, Carpentras atteint 24,07%, Gap 25,22%,