ecjs r gions
préserver les acquis de la décentralisation, renforcer les libertés locales, libérer l'énergie des territoires
Nous ne pouvons pas rester comme ça l'est aujourd'hui pour 3 raisons
1èr interêt : il y a unanimité de diagnostic de tous les rapports publics relatifs aux collectivités territoriales pour en finir avec : l'empilement des structures : communes, intercommunalités à fiscalité propre , syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, syndicats mixtes (ouverts ou fermés,pays, départements, régions, État et Europe ; depuis plus de 30 ans, La France a toujours ajoutée et jamais rien enlevé les compétences et la concurrence entre institutions : qui comprend ce que fait un département et ce que fait une région ? Qui sait, face à un problème concret, s'il faut s'adresser à son conseiller général plutôt qu'à son conseiller régional ?
2ème interêt : ces chevauchements institutionnels ont un coût exorbitant qui souligne la nécessité de maîtriser la dépense publique locale.
Entre 1983 et 2008, les dépenses des collectivités territoriales ont augmenté à un rythme plus élevé que le PIB. Si 60% de cette hausse concerne les compétences transférées, 40% - soit près d'un point de PIB - s'est effectuée à champ constant. Les 2/3 de cette hausse des dépenses proviennent du bloc communal - communes et intercommunalités ;
Ce dynamisme de la dépense locale s'accompagne de disparités de dépenses très importantes et très fortement corrélées aux écarts de richesse : pour les communes, les écarts de richesse expliquent 62% des écarts de dépenses ;
Entre 1995 et 2007, 115 000 emplois ont été créés dans les communes, 119 000 dans les intercommunalités et 35 000 dans les autres organismes communaux (CCAS, caisse des écoles, etc.). Au total, depuis 1999, 350 000 emplois ont été créés dans les collectivités territoriales, dont les 2/3 dans le secteur communal.
De très nombreux syndicats intercommunaux sont de simples coquilles vides ou