Molière est un grand dramaturge de XVIIe siècle. Il a écrit L’école des femmes en 1662, qui est une comédie mettant en scène le vieil Arnolphe qui veut épouser sa jeune pupille Agnès. Dans la scène 2 de l'acte 1 que nous allons étudier, Arnolphe qui rentre chez lui subit la stupidités de ses deux serviteurs Alain et Georgette, ce qui rend cette scène comique. Nous allons donc expliciter sur quoi repose le comique de cette scène. Ainsi nous allons voir dans un premier temps le comique de gestes puis le comiques de mots, ensuite de répétitions avec des parallélismes, de situations et enfin de caractère.

Le comique de geste commence au vers 213 avec la dispute d'Alain et Georgette pour ouvrir la porte. Le comique de geste se poursuit au vers 218 avec la didascalie destinée à Alain frappant Arnolphe. En effet ce coup était pour Georgette car ils se disputaient juste avant pour savoir qui allait ouvrir la porte. Un autre comique de geste se trouve au vers 223 puisque Alain manque de respect a son maître, Arnolphe. En effet Alain lui parle en laissant son chapeau sur sa tête ce qui oblige Arnolphe à le lui ôter trois fois de suite, ce qui accentue la stupidité du serviteur.

Le comique de répétition est omniprésent. On le retrouve au vers 202 : « Vas-y toi », au vers 213 « ôte toi » ; « je veux ouvrir la porte » et au vers 214 « Ni toi ». Tous ces exemples nous montrent que les deux serviteurs, Alain et Georgette, se ressemblent beaucoup. On peut dire que ces serviteurs ont des rôles interchangeables et qu'ils parlent comme des automates. On a la même chose a chaque fois et leur rôle est souvent inversé. La répétition est également présente sous forme de parallélisme. En effet, celui-ci consiste a répéter la même construction qui, ici, met en évidence une similitude : au vers 199 « Qui heurte ? » qui est en relation avec le vers 201 'Qui va la ? » tous les deux veulent dire la même chose. On remarque aussi un autre parallélisme qui montre