Economie

356 mots 2 pages
Dans l'Union européenne, l'industrie textile a généralement abandonné depuis longtemps le segment bas-de-gamme de ce marché et se concentre sur les segments à forte valeur ajoutée (produits de marque, réseaux de distribution intégrés). Cependant ce n'est pas le cas de la Grèce (où le textile représente 15% du PIB et occupe 28% de la population active) et du Portugal, qui logiquement vont souffrir de la situation nouvelle. En France l'Union des industries textiles (UIT) parait peu inquiète.

Paradoxalement ce sont les pays les plus pauvres qui vont être victimes de la suppression des quotas. L'île Maurice, Madagascar, la République Dominicaine, le Bangladesh, l'Indonésie et les Philippines bénéficiaient en effet d'un accès facilité aux marchés occidentaux. En perdant cet avantage, ils vont se trouver directement en concurrence avec la Chine et l'Inde. Les ONG et le Bureau international du travail (BIT) s'inquiètent de la misère dans laquelle va se trouver plongée une grande partie de la population de ces pays, sans parler du travail des enfants qui n'est pas prêt de diminuer. Par exemple au Bangladesh où le textile fournit 95% des recettes d'exportation, plus d'un million d'emplois pourraient être perdus.

Les deux géants asiatiques, la Chine et l'Inde, sont donc les grands gagnants. Ils disposent non seulement de matières premières et d'une main d'oeuvre qualifiée et bon marché, mais surtout d'une production intégrée (du fil jusqu'au vêtement) et de qualité. La Chine est aujourd'hui le premier exportateur de vêtements (28% du marché mondial contre 19% en 1995). L'Inde de son côté a réalisé d'énormes investissements dans ce domaine et espère voir ses exportations quadrupler d'ici 2010.

Jusqu'en 2008, les pays importateurs pourront faire jouer une clause de sauvegarde contre la Chine. Pour rassurer le monde, cette dernière a annoncé en décembre la mise en place de taxes à l'exportation sur certains produits qu'elle vend. Mais personne n'y croit trop, et un

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