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Par Gaëlle MackeVoir tous ses articles
Publié le 05-10-2012 à 16h40
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DECRYPTAGE La plupart des économistes soutiennent qu'un plan de rigueur épargne davantage la croissance quand il repose sur une baisse des dépenses publiques. Mais une étude du FMI reconnaît que la règle ne vaut pas pour... la France.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à gauche, les ministres de l'Economie et du Budget Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac à droite. (Sipa)
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SONDAGE Que feriez-vous si vous étiez en charge du Budget ?
Pour redresser les finances publiques sans étouffer la croissance économique, vaut-il mieux augmenter les impôts ou réduire les dépenses publiques ? Voilà la question clé qui se posait au gouvernement, décidé à respecter l'engagement de la France de réduire le déficit de 4,5 % fin 2012 à 3 % fin 2013. Pour boucler son budget 2013, il a tranché : les 30 milliards d'euros supplémentaires que l'Etat fait rentrer dans les caisses se décomposent en 20 milliards d'impôts en plus et 10 milliards de dépenses en moins.
Cet effort de 30 milliards est censé suffire pour colmater le déficit à 3 %... à condition que la croissance, l'année prochaine, soit bien au rendez-vous des 0,8 % prévus par Bercy. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici assure que cette prévision est "à la fois réaliste et volontariste"... mais plus volontariste que réaliste selon le consensus des économistes, qui tablent plutôt sur 0,3%. Un écart d'une importance cruciale car chaque dixième de point de