La mondialisation est entreprise depuis plusieurs années, mais ce n’est qu’à partir du 21ème siècle que certaines controverses sont apparues, et que les économistes et sociologues se sont penchés non seulement sur les avantages de cette mondialisation mais aussi et surtout sur ses externalités négatives. On a pu en effet remarquer la réduction des inégalités entre les différents pays du monde. Ce sont surtout les pays du Sud qui ont bénéficié de cet effacement progressif des inégalités et en particulier l'Asie, pilier de la mondialisation. En investissant à l'étranger, les firmes multinationales contribuent au développement des pays du Sud. Ce développement est assuré grâce aux flux financier qui émanent de ses firmes et apportent une source de financement pour les pays du Sud (les investissements représentent 60% des flux financiers à vers les pays en développement). La mondialisation est indispensable pour favoriser les pays du tiers-monde dans leur industrialisation et dans leur développement, et ne plus exporter uniquement des matières premières. Désormais, on observe une sensible ouverture du marché et des échanges entre Nord et Sud. Ceci a contribué à l'amélioration du niveau de vie de la population dans les pays en voie de développement (PVD). Par ailleurs, la mondialisation favorise la cohésion sociale en créant un grand dynamisme et de nombreuses innovations. Même si la mondialisation possède ses avantages, on a constaté ces dernières années de nombreux inconvénients. D'un point de vue économique, on a pu observer une dégradation des termes de l'échange pour les pays du Sud, qui se retrouvent "dépendants" des pays du Nord industrialisés. Ce phénomène se caractérise par la perte de valeur du prix des matières premières dans les PVD par rapport aux produits manufacturés modernes des pays du Nord. Par ailleurs, on a pu constater une hausse du taux de chômage en France. En effet, les entreprises délocalisant à l'étranger entraînent une mutation des