Eléments de synthèse sur la princesse de clèves
La structure/la composition de l'oeuvre
TOME I
La présentation de l'héroïne
Le roman commence par une présentation de la cour du roi Henri II comme lieu de magnificence et de galanterie. Une galerie de portraits suit. La maîtresse du roi, Diane de Poitiers, est présentée avant l'épouse du roi, Catherine de Médicis, comme peut le laisser imaginer une cour préoccupée de galanterie. Ce sont des portraits historiques (tous les personnages du roman ont …afficher plus de contenu…
Il devient le témoin d'une scène voluptueuse : la princesse, en tenue d'intérieur, contemple des objets le représentant. Mais il est lui- même épié par un espion du prince de Clèves. Suite à cette nuit, le prince croit sa femme infidèle.
Les derniers moments du prince de Clèves
Cette méprise (erreur) achève le prince. Il accable sa femme de reproches injustes et regrette la scène de l'aveu. Profondément amoureux d'elle, il l'accuse de sa mort. Enfin, il craint qu'elle n'épouse Nemours après sa mort. La princesse parvient à démentir les faits, mais trop tard : le prince meurt. La princesse reste profondément abattue et horrifiée : « l'horreur qu'elle eut pour elle-même et pour Monsieur de …afficher plus de contenu…
Les fuites répétées de la princesse à Coulommiers annoncent son renoncement final. Coulommiers est avant tout présenté comme un lieu conjugal, fruit de l'attention des deux époux : « belle maison (…) qu'ils avaient fait bâtir avec soin ».
Coulommiers devient donc le lieu de l'intimité, où la parole se libère : c'est le lieu de l'aveu au mari, entendu par l'amant caché, c'est le lieu de l'aveu tacite (silencieux) à l'amant. C'est donc aussi dans le contexte de
Coulommiers que la princesse peut laisser s'épanouir un désir caché car interdit. Et c'est aussi là, dans ce lieu conjugal, que la parole libérée tue le prince de Clèves : « Je ne sais comment j'ai pu vivre depuis que