Émile Durkheim est née à Épinal en 1858, il est fils d’une famille de rabbins et Durkheim est considéré comme le fondateur de la sociologie, du moins de la sociologie scientifique, de la sociologie moderne. Il fait ses études à l’école normale supérieure ce qui le conduit à rompre avec le judaïsme. Il est agrégé de philosophie et s’intéresse très vite aux sciences sociales. Il publie sa première œuvre en 1893 « de la division du travail social ». En 1896 il fonde l’Année sociologique avec les chercheurs qui seront ses élèves tels que Marcel Mauss. Il écrit pendant des temps politique trouble, la troisième république est fragile et il y a une instabilité politique, il prend la défense du capitaine Dreyfus, accusé de trahison. Par ailleurs cette affaire divise la France en deux. Il est proche de Jules Ferry, il milite pour l’école libre et laïque qui est pour lui importante car elle doit diffuser une nouvelle morale. Il meurt en 1917.
Émile Durkheim se détache de ses contemporains, il veut fonder une nouvelle science : la sociologie. La sociologie existait avant que Durkheim ne s’y intéresse (Auguste Comte) mais il veut que la sociologie soit une science avec des méthodes bien définis, ces dernières sont expliqué dans le livre « les règles de la méthode sociologique», le livre que nous allons étudier. Pour Durkheim l’objet d’étude sont les faits sociaux : ce sont les manières d’agir, de penser, de sentir extérieur a l’individu et qui sont doué d’un pouvoir de coercition en vertus duquel ils s’imposent à lui. C’est-à-dire que ces faits sociaux contrôle les actes de l’individu, le poids de la société dans nos choix est très important, ces faits sociaux sont extérieur a l’individu c’est-à-dire qu’ils existent en dehors de l’individu, par exemple la façon de nous habillé aujourd’hui serait la même si l’on n’existait pas. L’individu n’est donc pas libre de ses choix : il est passif, c’est un point de vue déterministe. Par exemple il montrera que le suicide jusqu’à lors